Mammeri Mouloud, Kateb Yacine: la colonisation n'est pas une civilisation

Mammeri Mouloud, Kateb Yacine: la colonisation n'est pas une civilisation

700 DA
Product Code: 9789931368670
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  • Auteur : Mohamed Lakhdar Maougal
  • Maison d'édition : El Dar El Othmania
  • Nombre de pages : 258

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Poursuivant la recherche sur les mouvements élitaires, voici le premier tome (1935- 1955) consacré à l’élitisme intellectuel encore renié chez nous par le diktat d’un encadrement médiocratique, devenu à l’épreuve un terreau de la contre révolution...

Description

Poursuivant la recherche sur les mouvements élitaires, voici le premier tome (1935- 1955) consacré à l’élitisme intellectuel encore renié chez nous par le diktat d’un encadrement médiocratique, devenu à l’épreuve un terreau de la contre révolution néocoloniale qui s’acharne aujourd’hui à faire régresser l’Algérie et à la reprogrammer dans les ténèbres moyenâgeux qui laissent penser, hélas, à beaucoup de nos compatriotes que le colonialisme n’était pas si mauvais puisqu’il gardait une devanture libérale et démocratique.


L’étude sur les mythocidités des missions coloniales dites civilisatrices est une entreprise nouvelle qui redonne sens au combat de tout(e) algérien(ne) qui s’est dressé(e) et qui se dresse encore et toujours contre le système colonial génocidaire et contre le système néocolonial ethnocidaire.


Les hommes de lettres algériens, les francophones particulièrement, représentés dans cet essai par Mouloud Mammeri (1917-1989) et Yacine Kateb (1929-1989) auront été à l’avant-garde du combat patriotique contre la colonisation. Ils ont pu le faire parce qu’ils ont très bien maitrisé la langue française de Voltaire, Diderot, Rousseau, Montesquieu et tant d’autres philosophes libertaires, cette langue qui leur a ouvert les horizons du monde moderne et postmoderne.


MAOUGAL Mohamed Lakhdar est professeur de l’enseignement supérieur (ENSJSI, Alger).


Vice président du conseil scientifique de l’ACALAN (Académie Africaine des Langues- Bamako). Militant démocrate depuis sa prise de conscience dans les années 50 pendant la guerre nationale d’indépendance et écrivain engagé depuis la crise de l’été 1974 qui a suivi la débâcle de l’arabisme en 1967 suivi par la montée des identitarismes assassins et réducteurs, le militantisme s’est replié en lui dans la pratique du combat journalistique et éditorial (création de bulletins militants - Le patriote algérien, Daryas, de revues engagées - Nedjma, publications d’ouvrages de pédagogie progressiste aussi bien académiques que vulgarisatrices.) et dans un enseignement conscientisant.

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