Isabelle Eberhardt est née le 17 février 1887 à Genève et mourut le 21
octobre 1904, noyée dans une inondation de l’oued Sefra, ensevelie sous les
décombres de sa maisonnette. Elle fut inhumée dans le cimetière musulman de la
même petite ville algérienne.
Elle se
convertit à l’islam et s’affilia à la confrérie soufie Qadiriya. Son œuvre est
immense, publiée à titre posthume
(Dans l’ombre chaude de l’islam, Mes Journaliers, Trimar-
deur, Ecrits sur le sable, Sud-Oranais, Pages d’Islam, Amara le forçat,
l’Anarchiste, Notes de voyage Maroc, Algérie, Tunisie).
Isabelle aura initié un vaste mouvement de nomadisme
culturel chez la femme, une émancipation forcée et avant l’heure.
L’Algérie
était son pays de prédilection et pour concrétiser son projet, elle étudia à
Genève l’arabe et le kabyle grâce à ces correspondants arabes ou égyptiens ou
nord-africains.