La tombeuse de la lune, Neck N'Dyhin

La tombeuse de la lune, Neck N'Dyhin

320 DA
Product Code: 9789947560283
Disponibilité : Disponible

Autres informations

  • Auteur : Neck N'Dyhin
  • Date de parution : 2014
  • Maison d'édition : Thala
  • Nombre de pages : 126

Description rapide

Il y a longtemps, dans les campagnes et particulièrement dans les hautes montagnes de Kabylie, la terre, denrée précieuse et rare, constituait la seule source de revenu des familles et l’unique bien qui se transmettait par héritage, de générations...

Description

Il y a longtemps, dans les campagnes et particulièrement dans les hautes montagnes de Kabylie, la terre, denrée précieuse et rare, constituait la seule source de revenu des familles et l’unique bien qui se transmettait par héritage, de générations en générations, exceptionnellement à travers la filiation masculine. Les femmes avaient toujours été, bien aimablement, exclues de tout partage. Léquité fut donc par les mœurs renvoyée au-delà de Tailleurs.

Toute l’existence, avec ses multiples facettes, le bonheur, Tespoir et les rêves, la souffrance, l’endurance et les frustrations, se tramait, se nouait et se dénouait, autour d’un lopin de terre, de sa disponibilité, de sa fertilité. Chaque famille ou presque possédait sa parcelle qui suffisait à peine à contenir la faim de tous, mais, jamais à dompter la fougue des ambitions malsaines de chacun. Mensonge, jalousie, haine et trahison, souvent, les hommes parmi les plus sages, en apparence, des voisins, des cousins et des frères, en sont arrivés à l’incroyable. Se haïr, se déchirer, se tuer, qui pour un arpent de terre fragile suspendu à un rocher sur une pente aussi raide que le désir de surpasser les autres, qui pour un arbre aux feuillages insolents débordant sur la propriété d’un voisin, qui pour une haie en figuiers de barbarie plantée de manière à grignoter sur la limite d’un cousin inattentif, était l’idéal pour chacun et la philosophie d’être commune à tous. Ils vivaient leurs âges, dans un temps de ni guerre ni paix, jusqu’à la franche explosion de leur intime rivalité sournoise.

Dans cette histoire, tous les moyens furent utilisés par des proches, y compris, le recours à l’usage interdit de la sorcellerie et de la magie noire, pour spolier de leurs biens des parents sans enfants. Ni la morale, ni l’enfer, ne pouvait faire barrage au rêve malsain de s’accaparer le bien d’autrui. Teqqur et son époux Amggud, tous les deux généreux jusqu’à l’absurde, en furent des victimes connues et reconnues de leurs proches parents, dans ce village à l’histoire paradoxale. Mais, rien n’arrête le destin, et, chacun récolte en fin de compte ce qu’il sème. Combien même elle est profondément attaquée en ses racines, la vérité finit toujours par pousser, croître, sortir sa tête et sourire au soleil, puis, en grande dame, sans rancune, tirer fort sa langue au mensonge.

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